Gérard Klein a écrit :  “L’inspiration et l’admiration sont les mamelles éternelles de la plume.” C’est tellement vrai.  Ecrire c’est sans doute avoir lu, beaucoup lu.  C’est aussi avoir gratté des dizaines de milliers de mots ou semé des centaines de milliers de lettres à coups de pression sur les touches du clavier.  Mais écrire c’est aussi être inspiré, consciemment ou pas.  Et quoi de plus inspirant que le travail des autres, des maîtres, de ceux que l’on admire.  Cette inspiration peut venir de partout : de la vie, comme l’affirme Madonna. Des lectures bien entendu, mais aussi du cinéma.  Comment ne pas y penser, comment ne pas s’y référer ?

Dans l’univers du roman d’espionnage (nous parlerons sous peu du phénomène “espiolar”), les références sont nombreuses, et en particulier au cinéma.  De nombreux petits romans d’espionnage (je pense à la Série Noire) ont été adaptés et sont devenues de grandes oeuvres : Espion lève-toi en est une illustration parfaite.  Et que dire des romans de José Giovanni ? Et de ceux de Gilles Perrault, aussi.

Le cinéma policier n’est pas en reste non plus.  Dans la catégorie polar on retrouve tellement de thèmes si chers à Simenon dont de nombreuses oeuvres ont été adaptées aussi bien pour la salle que pour le petit-écran.  ADG lui-même a flirté avec la toile grise.  Il y a en a tant, tellement que cela mérite bien une page sur notre blog dédiée aux inspirations télévisuelles et cinématographiques.  Quelques articles sont déjà en préparation.  Mais chuuuuuuuut.  Tout ce que je peux vous dire c’est que le bal s’ouvrira avec un film où Patrick Dewaere est au sommet de son art.

By Aspic

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